Publié par Dominique Schmidt dans la revue 3ème millénaire n°137, Septembre 2020, « Qu’est-ce que la sagesse ? »

L’aventure de la Vie, la Sagesse du Vécu


Peut-on atteindre la sagesse par la connaissance ? En déployant ses émotions dans l’altruisme ou la charité ? En pratiquant un yoga et en s’isolant du monde dans un monastère, un ashram ? La sagesse est-elle une règle de conduite à suivre à la lettre selon des principes confirmés par des sages, l’octuple sentier du Bouddha, par exemple, la voie de la renonciation aux biens du monde ? Est-ce une question de temps, après des années de pratique du Zen, par exemple ? La sagesse nous attend-elle au bout, dans le lâcher-prise final de notre ego ? Réside-t-elle dans le ‘ce qui est’ quand le moi se dissout dans l’Un ? Est-elle une ‘expérience’, un vécu qui devient le pivot de notre existence ou s’agit-il de mourir à toute expérience, y compris celle de l’illumination ? Il y a bien d’autres formules, d’autres pratiques et disciplines, mais la sagesse se trouve-t-elle logée dans la logique d’une connaissance spirituelle bien établie ou bien est-elle tout autre chose que tous ces cheminements ?  Peut-être est-elle cachée dans un état d’être innommable par-delà l’expérience objective ou subjective de la relation dualiste sujet-objet ? Dans ces dédales de connaissances variées et souvent contradictoires (embrasser le monde ou le rejeter), comment démêler le vrai du faux ?

Mon livre, La Grande Aventure Initiatique, Siddhârtha Aujourd’hui, (commentaire sur Siddhârtha, l’œuvre culte d’Hermann Hesse) répond à cette question à travers le personnage de Siddhârtha, qui fut lui-même confronté au problème de la sagesse, de l’illumination. Généralement, nous réduisons la sagesse à une structure de connaissance qui explique tout, mais qui en même temps n’a rien à voir avec la Vie elle-même dans son ineffable êtreté, impénétrable à la pensée. Une sagesse emmurée dans les connaissances, coupée du courant éternel de la vie en ses mille formes dansantes, n’ayant jamais vibré au diapason du murmure d’un ruisseau, d’un chant de cigales, n’ayant jamais vécu de grandes joies et souffert l’agonie de l’amour ou de la séparation, n’est-elle pas une piètre sagesse ? C’est par l’aventure dans le vivre que Siddhârtha la découvre.

Dans ses aventures Siddhârtha remet en question la belle doctrine du Bouddha. Non pas parce que pour lui elle est fausse (bien au contraire, elle lui semble la plus vraie, la plus juste, la plus parfaite qui existe), mais parce qu’elle ne peut enseigner l’Expérience du moment actuel de l’illumination que le Bouddha vécut. De surcroît, on ne peut pas éveiller le discernement chez un autre, car la vision lumineuse n’a pas d’intermédiaire, elle est par nature directe. L’Enseignement peut, au plus, être un poteau indicateur, mais ceux qui s’y attachent se retrouvent liés par des mots, des formules, et se satisfont ainsi d’un semblant de vérité. La vérité elle-même leur échappe à jamais car elle est l’illumination qui précède (et non procède de) toute pensée, tout savoir.

Oser vivre sa vie et non pas l’asphyxier dans des systèmes, tel est le message de Siddhârtha. Les connaissances psychologiques ou spirituelles, bien que nécessaires (jusqu’à un certain point) pour mettre de l’ordre dans notre mental, ne peuvent remplacer l’enseignement direct de la vie où seule la sagesse peut fleurir. Éduqué dans l’atmosphère spirituelle des textes sacrés par un père noble d’esprit et une mère dévouée, Siddhârtha défie toute la structure de leur sagesse, car déjà, à un jeune âge, il comprend que « le mot n’est pas la chose », que la connaissance n’est pas la sagesse. C’est pour cela qu’il quitte ses parents.

Nous sommes tellement conditionnés pour vivre dans des systèmes que nous ne nous apercevons même pas que notre existence réduite, robotisée, n’est pas la vie. Il a fallu l’étude du Zen pour reprendre en main notre mode d’être abêti par les conditionnements, le déprogrammer tout d’abord, puis apprendre ‘l’art du vivre’ dans le mouvement naturel de l’Êtreté. Mais il est bien difficile de retrouver le vrai naturel qui est vivre selon sa nature propre, unique en chacun (pas de photocopie), tellement nous sommes influencés par les médias, l’internet, les livres, les gourous, etc. C’est ainsi que Siddhârtha s’engage à vivre, non pas dans la procrastination ou l’endormissement, dans le confort physique ou les idées toutes faites, mais en dégageant de son être le potentiel enfermé dans les différentes strates de sa nature, le corps, le vital, les émotions, le mental, l’âme. Tous ces aspects de notre nature, bloqués dans le répétitif de la routine causée par les conditionnements, se libèrent chacun dans la voie qui lui est propre : le corps a sa propre intelligence que le mental ne soupçonne pas comme « le cœur à ses raisons que la raison ne connaît point » (Pascal). Le concours de tous ces éléments épanouis en symbiose contribue à la sagesse.

Siddhârtha part à l’aventure de la vie véritable, ‘la grande aventure initiatique’, exposé dans la nudité de son être aux orages de l’existence, à l’insécurité du moment inédit, au rejet du monde embourgeoisé, seul face aux mille expériences qui l’attendent, sans autres a priori que celui d’apprendre directement de la vie, sans l’entremise de la sagesse des livres, de la pensée qui les coloreraient d’un élément étranger.

Pour un temps, il vie avec des ascètes et développe des pouvoirs occultes, mais ses expériences sont loin d’être satisfaisantes, car son moi est t toujours présent. Tel un homme géant dans la science et nain dans son ego, il réalise que le Soi ne peut être gagné par la multiplication de soi-même mais par son éradication. Quand la situation n’a plus rien à nous apprendre, il devient nécessaire de couper court à une expérience pour renaître en une nouvelle.

Siddhârtha voulait atteindre l’épanouissement spirituel par lui-même, auquel seul le parcours accompli confère le mystère. Mais le destin qui dirige les âmes en décida autrement.  Bien d’autres expériences sont nécessaires pour accomplir la forme parfaite, telle la sculpture d’Apollon. Dans les péripéties de l’aventure de son âme Siddhârtha avait négligé son corps et ses instincts qui se réveillèrent à la vue d’un sein qu’il embrassa sauvagement. L’étreinte de l’extase Vitale qu’il vécut le fit sombrer dans l’expérience de l’Inconscience où le mot de passe n’est plus l’Atman, le Soi, mais le Désir, les forces des pulsions instinctives de la Nature. Ainsi Siddhârtha, pour s’adonner aux plaisirs de la chair, réprima son âme et sa course à l’Atman, à la sagesse éternelle. La première étape initiatique de Siddhârtha fut conduite par l’Esprit. Maintenant c’est la Nature qui est son enseignante ! Car en fait, dans la réalité profonde, l’Esprit et la Nature sont deux phases complémentaires que nous devons comprendre, vivre et maîtriser, pour résoudre le mystère intégral de l’Être.

Il est évident que c’est à travers tout ce cheminement dans les infinis recoins de l’expérience variée que la sagesse nous attend et ouvre la porte divine à l’intemporel présent. Termes sans valeur sans le vécu d’une âme pleinement murie dans le chaudron alchimique des riches expériences de la vie. La sagesse de Siddhârtha n’est pas seulement celle de l’âme, mais elle s’incarne aussi dans le corps. Ce n’est pas une sagesse qui s’élève au ciel, séparée de la terre. Krishnamurti parachève d’ailleurs cet acheminement qui va de l’expérience à l’état, par-delà l’expérience, pour aboutir à l’‘experiencing’, l’état dynamique d’expérience non-duel du mouvement de l’éternel présent, dans la rencontre créatrice de la transcendance avec le temporel.

Le subconscient détient en germe tout notre potentiel. Il s’agit de le laisser émerger au moment propice qui, généralement, correspond à une crise intérieure. Siddhârtha instinctivement puis intuitivement répond à tous ces messages. C’est ce que l’on appelle l’Écoute de la voix intérieure. Dans le courage d’être, Siddhârtha vit ce qu’il doit vivre, joie et souffrance. C’est ainsi que la sagesse s’éveille en suivant la marche de l’aventure de la vie.

Je dois avertir le lecteur que le ‘vivre à fond’ doit s’ajuster à sa nature. Chacun, selon sa maturité, l’évolution de sa psyché, attirera les expériences nécessaires à son développement. Ainsi une expérience qui est une nourriture pour l’un est un poison pour l’autre. Le jeu des expériences est unique en chacun. Le message de Siddhârtha aujourd’hui est essentiellement de devenir une lumière en soi-même, ce qui demande l’émancipation de la dépendance aux autres et aux systèmes. Il n’y a pas de règle générale sinon celle d’épanouir sa particularité qui consiste à vivre au mouvement propre de son âme, au diapason de son cœur, au rythme de son devenir. Paradoxalement, le développement de son unicité culminera à l’expiration de son ego, à la transformation de son être et à la renaissance de sa nature dans la participation active et créative à l’œuvre du Grand Tout. 

Siddhârtha est en fait chacun de nous perdu dans l’ignorance à la recherche du bonheur dans le factice, puis dans le réel. Mais la différence est qu’il n’est pas facilement satisfait : même le Bouddha avec sa doctrine parfaite n’a pas pu le convaincre. Sa recherche est un engagement entier de son être. Bien que la pensée tirée des textes l’ait nourri longtemps dans sa jeunesse, intellectuellement, il les rejeta, car ils n’alimentaient pas la vie qui pulsait en lui, les entrailles de sa nature. Par contraste, beaucoup d’entre nous nous arrêtons à mi-chemin dans la bourgeoisie conventionnelle ou spirituelle, nous conformant aux idées préétablies, celles des autres. Dans le confort de la connaissance, la rivière de la vie ne coule plus, elle devient un étang stagnant où la routine et l’inertie dominent. Dénudé de toutes pensées, même les plus nobles, de toutes conventions, de tous schémas spirituels, par exemple le ‘tout est un’, Siddhârtha fait maintenant l’expérience de la vie sans les mots qui bornent nos pensées et c’est dans cette nouvelle liberté dégagée du conceptuel que, rassis par toutes les identifications au langage (le mot ‘arbre‘ nous empêche non seulement de voir l’arbre mais surtout de le vivre), il découvre la fraîcheur de la vie. C’est dans le vivre de la vie-même qu’il découvrira la sagesse et l’unité dans la grande diversité des expériences. L’universel n’est plus une notion philosophique complaisante, mais un ressenti direct des choses : Siddhârtha sourit avec l’enfant joyeux, pleure avec le désespéré, sent son cœur battre avec le vieillard qui attend la mort. Siddhârtha ‘vit’ maintenant dans ‘l’être’ et n’existe plus dans les idées du mental, où on pense sa vie plutôt qu’on ne la vit. C’est une nouvelle naissance !

Une clé essentielle de la sagesse est de sentir ce qu’est son propre cycle d’expériences, au diapason du mouvement même, renouvelé des cycles des expériences de la vie. L’homme parvenu, d’âge moyen, qui, frustré de ne pas avoir vécu son adolescence, court après les filles, est l’exemple type de quelqu’un qui n’évolue pas en harmonie avec les cycles de l’existence. L’ego résulte en grande partie de la peur, qui bloque l’expérience de la vie en nous incitant à nous en protéger par désir de sécurité. L’ego atteint la pleine maturité quand il réalise qu’il est lui-même l’obstacle à la vie. Alors il ne court plus après les choses pour se rassurer, il ne suit plus les maîtres pour s’illuminer, mais il laisse la vie pénétrer son être et le guider. C’est ainsi, par le contact direct de la vie, qu’il découvre sa nature profonde. La sagesse commence à poindre quand on vit dans l’incomparable présent, qui ne se rallie à personne mais qui est propre à sa nature. Le cycle des expériences est unique à chacun : une fois écroulé le barrage des conventions qui limitait l’expérience dynamique de l’existence, chacun se trouve parfaitement là où il doit être, conduit par le mouvement de son intériorité. Une personne est poète, une autre est boxeur, une autre encore les deux à la fois : là est l’extase d’oser vivre ses rêves et de vivre l’éternel renouvellement de son être dans les formes infinies d’expressions. La mort étant la cessation de la vie, les ego qui s’enterrent eux-mêmes par trop de sécurité sont dans une non-vie.

« Tant que l’on n’est pas libéré de la vie mécanisée, il ne peut y avoir le réel, le spontané. »

Krishnamurti, 1938

La sagesse est le mouvement indivisible de la vie en notre être, sans intervention du temps et de la pensée qui nous en retirent, car ils créent une distance entre l’observateur et l’observé. La pensée en tant qu’observateur nous aliène de la vie universelle et jette une ombre sur l’observé. Krishnamurti, d’une manière unique, nous met sur les rails du réel par ses notions d’’Experiencing’ et de ‘Choiceless awareness’, de conscience éveillée et sans choix, où se dévoile l’intemporel présent inconditionné par la pensée. Il nous fait prendre conscience des obstacles à la vie qui sont le retrait par la pensée de l’être loin du vivant de la vie, qu’en anglais il exprime par le terme ’experiencing’, expression du mouvement dans le présent, le mouvement dynamique du réel insécable, sans que s’interpose la pensée. Dès que la pensée se déploie d’une manière autonome, l’ego se fortifie et s’isole de l’experiencing, le mouvement non-duel de l’existence. De cette position de retrait du mouvement, l’ego ne peut connaître que l’expérience (morte car elle est toujours passée) et non pas l’experiencing (vivant car il est le maintenant vécu). Pour connaître cet état d’être dynamique non-duel, c’est-à-dire indivisible dans la coexistence, il faudrait que le moi soit dissous afin de ne plus alimenter l’expérience qui le maintient figé dans le devenir, dans un cadre égotique. L’experiencing est donc une autre catégorie d’être à laquelle n’ont accès ni la pensée, ni l’expérience, qui sont en fait deux épiphénomènes résiduels. Il y a comme un saut existentiel à faire, sans personne (l’ego) pour le faire, et c’est ainsi que l’on se trouve dans cet état d’être non identifiable car impensable. L’experiencing est le mouvement, l’êtreté (isness) de la vie libérée qui défie toute analyse par la pensée a posteriori. Krishnamurti nous dit qu’il nous faut mourir à l’expérience présente pour pouvoir renaitre dans la fraicheur du maintenant, ce qui équivaut à vivre et mourir de moment en moment. Dans l’état d’experiencing, on ne peut rien retenir ni projeter !

Voyons ensemble ces trois états d’être et d’expérience qui acheminent chacun de nous à la sagesse. De l’état de non-expérience ou d’expérience limitée de l’ego bloqué par la peur, l’insécurité et la conformité aux conventions sociales ou spirituelles, à l’état des expériences multiples, qui est ce que Siddhârtha vit à fond, il y a finalement l’état par-delà les expériences, lorsque nous n’avons plus envie de les revivre car elles ont nourri notre âme et se sont ainsi transformées en sagesse. C’est cet état culminant par-delà les expériences – qui est le résultat des expériences pleinement vécues, c’est-à-dire qui ne laissent pas de cicatrices, de relents de désirs inassouvis – qui constitue l’état d’experiencing où l’observateur – l’observé, le sujet et l’objet sont intégrés et fondus dans l’état dynamique de la réalité éternelle, que chacun de nous, à son heure propre, est amené à vivre. C’est dans ce dernier état que Siddhârtha défiait le Bouddha, car selon lui, son illumination finale est impensable. Elle est la perception directe dans le lâcher-prise de tout savoir, de toute expérience préalable, tel le nageur qui doit plonger dans l’océan et faire un avec lui. Il n’y a pas de manuel pour nous apprendre à vivre et nous lancer dans l’aventure de la vie. Car celle-ci est à jamais inédite dans le courant du vrai présent. Mais notre mental persiste à l’emprisonner dans des définitions et se réjouit quand il la circonscrit dans une théorie. Pendant trente ans le disciple apprend à vivre dans le Zen, qu’il pense avoir atteint car il en possède une connaissance parfaite. Tout ce qu’il voit, il le voit selon et à travers l’enseignement du Zen. En fait, ce disciple s’est à son insu décalqué à la sagesse. Avec fierté il pense être dans le vrai présent ‘quand il coupe le bois’, car c’est ce qu’il a appris par cœur. Pourtant c’est quand psychologiquement il sera mort à lui-même, à toutes les idées qu’il s’est fabriquées sur la vie, que le courant du Zen l’emportera sans qu’il ait le temps d’analyser ce qui s’est vraiment passé. Il est maintenant dans l’experiencing où le son précède la pensée devenue silencieuse dans l’écoute intemporelle.

Notre monde ne trouvera l’harmonie, la joie d’être et la sérénité que lorsque chacun de nous aura atteint la sagesse. Les sceptiques pourraient s’écrier ‘utopie’, pourtant, athées ou croyants, matérialistes ou idéalistes, individualistes ou communistes, tous cherchent la sagesse sans le savoir, car tout isolement et toute fragmentation psychologique et affective nous font souffrir et la souffrance n’est pas intrinsèque à notre nature profonde, à notre désir de bonheur et de bien-être. L’humanité porte en elle les souffrances de son ignorance, qu’elle propage sous forme de connaissances castratrices de la vie sacrée et se transforme en état de guerre et en conflits. Le sacré demande une délicatesse d’être que seul l’état sans ego peut nous dévoiler. L’ego recherche le bonheur dans la convoitise des choses, des êtres et des idées qui ne peut être octroyé que dans la pureté de notre être. Le bonheur est inhérent à l’essence de laquelle toute chose prend forme. La sagesse advient par cette simple réalisation, simple car elle se suffit à elle-même. Elle est le miracle de la perception de la vie dont nous avons la jouissance. Mais la méritons-nous vu le gâchis que nous répandons partout ? La sagesse ne consiste-t-elle pas à purifier notre perception afin qu’elle découvre l’être et l’amour dans tout ce qu’elle voit ? Quelle belle aventure est la vie vue dans cette perspective. Attelons-nous à la vivre !

À ce vaste sujet inexhaustible de la sagesse, il faut ajouter une notion essentielle qui sera le germe d’un article à venir. La sagesse de Siddhârhta apportée par l’enseignement de la Vie forme la première partie, que l’on pourrait appeler négative, de cette sagesse, car elle n’est que la délivrance du faux devenir de l’ego. Il nous reste à explorer la partie positive de la sagesse qui est le vrai Devenir de la vie libérée de l’ego, dont la source est l’Être. L’Être intemporel et le Devenir créatif dans la temporalité forment ensemble la Sagesse en action de l’infini dans notre être fini libéré de l’ego. Une fois que l’essence de l’Être est découverte, le processus d’individualisation isolé prend fin ce qui engendre un nouveau départ. Un chemin lumineux de beauté, de joie, d’harmonie et de créativité s’ouvre à nos yeux. Une nouvelle aventure nous attend dans la lumière du réel.


Publié par Dominique Schmidt dans la revue 3ème millénaire n°137, Septembre 2020, « Qu’est-ce que la sagesse ? »

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